Océan.s 23

En partenariat avec le Muséum de Nantes, l'exposition Océan·s 23 proposée par le Digital Design Lab de l'école et Polytech Nantes vous fait découvrir plusieurs installations interactives en complément de l’exposition Océans au Muséum. Cet événement a lieu dans le cadre de la Nantes Digital Week et la France Design Week.

Le Digital Design Lab de l'école et Polytech Nantes développent et questionnent notre relation aux espèces, aux espaces, aux usages, aux services, aux objets, aux modes de production, à la mobilité, aux filières en interaction demain, avec le milieu marin.

Encadrés par des designers professionnels et des experts maritimes et biologistes, une soixantaine d’étudiants designers et ingénieurs ont collaboré pendant plusieurs semaines pour concevoir cette exposition. Ils ont imaginé des installations interactives en lien avec la planète Océan(s) présentées au grand publicau Muséum de Nantes le samedi 23 septembre 2023, de 10h à 18h.

Oceans 23

« Nous avons entre nos mains l'opportunité de présenter notre travail de la manière la plus juste et cohérente avec notre message. »

Jeanne Collet
Étudiante du Digital Design Lab
Oceans 23 museum de nantes
Oceans 23 museum de nantes
Oceans 23 museum de nantes
Oceans 23 museum de nantes
Oceans 23 museum de nantes

« L’expérience d'exposition est un défi majeur pour un étudiant. Nous avons entre nos mains l'opportunité de présenter notre travail de la manière la plus juste et cohérente avec notre message. Une responsabilité qui rend hommage au travail que nous avons accompli.

La sensibilisation à la préservation des fonds marins est un engagement évident et impératif, afin de garantir la transmission des ressources nécessaires à la gestion d'un monde plus équitable, pour les générations futures. » explique Jeanne Collet, étudiante du Digital Design Lab.

Découvrez les projets des étudiants

Plant box oceans 23Plantbox - Mathis CHIRON
Plant Box

La navigation en mer nécessite un temps de préparation conséquent, notamment pour l’alimentation (espace de stockage restreint, réfrigération des produits frais énergivore, qualité des denrées apportées à bord…). Le projet Plant Box permet d’embarquer à bord des bateaux un système hydroponique capable de produire des fruits et légumes avec une grande autonomie, afin d’améliorer le confort alimentaire à bord sur des trajets en mer loin des côtes.

Étudiant : Mathis Chiron

lower reefLower Reef - Antoine PETITEAUX
Lower Reef

D’ici 20 ans, de nouvelles technologies exploitant l’énergie des vagues seront installées sur les littoraux pour produire de l’électricité. Parmi les technologies matures pour exploiter l’énergie des vagues, on compte la “bouée houlomotrice” reliée par un câble à un générateur linéaire lesté par une dalle en béton. Le va-et-vient de la bouée en surface déplace verticalement un piston aimanté dans le stator du générateur et produit du courant. La base en béton peut être travaillée pour servir de récif artificiel afin d’accueillir la biodiversité locale d’un parc de production électrique. L’objectif de ce projet est que le coût supplémentaire pour complexifier la forme de la base soit compensé par le service écosystémique que représente l’augmentation des populations de poissons au sein du parc. Pour estimer ces populations de poissons - et autres espèces - qui s’installent ou profitent des abris du parc, il faut placer des capteurs sur les unités productrices et faire des relevés réguliers dont les résultats sont centralisés sur une interface digitale pour être communiqués facilement chaque année.

Étudiant : Antoine Petiteaux

oceannetoceannet - Justin Auger, Julien Cormier, Axel Giboulot, Aliza Leb, Mado Millet, Tristan Picaud, Thomas Pichery
Oceannet

De nos jours la surpêche est un problème qui frappe près de 60% des populations de poissons et affecte directement les écosystèmes marins et les communautés qui en dépendent. Le projet Oceannet propose une pratique de pêche plus durable pour protéger les écosystèmes marins et encourager la gestion responsable des ressources marines en se focalisant sur les espèces présentes en grand nombre pour laisser la possibilité aux individus surexploités de se reproduire. Ce projet réduit également les causes de la pêche accessoire, qui représente 30% des pêches massives à l’aide d’une machine biomécanique prospective faisant écho aux travaux de Jules Verne, bio-inspirée de la baleine à bosse.

Étudiants : Justin Auger, Julien Cormier, Axel Giboulot, Aliza Leb, Mado Millet, Tristan Picaud, Thomas Pichery

semeo
Séméo

Séméo est né à partir d'un constat : tous les scientifiques marins n'ont pas accès à des outils précis afin d’effectuer leurs recherches pour des raisons financières. Ce projet inspiré de la forme d'une méduse est entièrement personnalisable à l’aide de modules (caméra, sonde multi-faisceaux...). Il est équipé de batteries et d'un panneau solaire et permet d’étudier les fonds marins à une profondeur de 1000m maximum. Il répond aux besoins des bureaux d’études et d’un grand nombre de scientifiques pour faire avancer la recherche.

Étudiants : Maël Gajcanin, Eliot Houis, Hugo Lamotte, Tristan Lijour, Mattéo Merrand, Nathanaël Sérisé, Yiduo Yin

PolarisPolaris / Jules Bariou, Jeanne Collet, Juliette Desmaisons, Marine Guillaume, Clément Lambert, Loïc Noizet, Meng Wang
Polaris

L’Arctique est une région de plus en plus vulnérable aux espèces exotiques qui menacent les écosystèmes et les communautés locales. La principale cause d’introduction d’espèce exotique dans d’autres écosystèmes est liée aux nouvelles routes de commerce créées par le réchauffement des eaux polaires. Ces routes empruntées par nombreux cargos comportent des espèces exotiques collées à la coque qui peuvent se détacher à tout moment pendant le voyage. Le projet Polaris est une station dédiée au nettoyage intégral des cargos de commerce, comprenant une flotte de 180 drones dotés de néon à rayons UVC afin d’agir directement sur les organismes présents sur la coque et d’assurer un nettoyage total efficace afin d’éviter les catastrophes marines liées au fouling. Polaris est donc une solution innovante respectueuse de l'environnement et efficace pour protéger l'Arctique et préserver la richesse de ses écosystèmes.

Étudiants : Jules Bariou, Jeanne Collet, Juliette Desmaisons, Marine Guillaume, Clément Lambert, Loïc Noizet, Meng Wang

khelpK'help / Manon Brisson, Gianmaria Corsi, Léa Garos, Cheick Harouna, Clémence Janlin, Léa Seill
K'help

Le projetK'help est un robot filaire commandé à distance depuis un bateau conçu pour la réimplantation des kelps, des algues ayant la capacité de capturer de grandes quantités de dioxyde de carbone dans les fonds marins. Cette initiative contribue de manière significative à la préservation de la biodiversité marine dans la mesure où les kelps fournissent également un habitat crucial à de nombreuses espèces marines. Cette action bénéficie également aux pêcheurs puisqu’elle agit pour la préservation des écosystèmes marins et dans la lutte contre le changement climatique.

Étudiants : Manon Brisson, Gianmaria Corsi, Léa Garos, Cheick Harouna, Clémence Janlin, Léa Seill

EncreEncre / Aurélien Bourdet, Zoé Gilbert, Énora Jaffré, Kateline Jaslier, Jianing Leguen, Charles Peaudeau, Pauline Pedel
Encre

Encre est un projet prospectif qui répond aux enjeux actuels de la biodiversité marine et des saturations de nos cimetières marins. Les cercueils en carbonate de calcium, un matériau naturel et biosourcé, sont conçus pour créer des récifs propices à la biodiversité au cours de la décomposition du corps (exemple des carcasses de baleine). Grâce à cette initiative de cimetière marin, la mort n’est plus une fin, mais le début d’une nouvelle vie.

Étudiants : Aurélien Bourdet, Zoé Gilbert, Énora Jaffré, Kateline Jaslier, Jianing Leguen, Charles Peaudeau, Pauline Pedel

bluehubBlueHub / Olafèmi Raymond Thierry ADJINDA, Alexis Cluzel, Khamkeuth Fankham, Charles Goruchon, Danny Lahcene, Elsa Nagel, Louise Nay Le Moigne
BlueHub

Constitué d’une base de vie flottante en pleine mer et de drones marins chargés de récupérer les déchets en mer, BlueHub est un système qui permet la récupération des déchets, leur tri et leur revalorisation. La base est également un lieu de vie pour des personnes en réinsertion ainsi que des ingénieurs et des scientifiques. L’objectif de ce projet est d’agir de manière directe en récupérant les déchets du continent plastique et de manière indirecte en diffusant les objectifs du projet et ses réalisations.

Étudiants : Olafèmi Raymond Thierry ADJINDA, Alexis Cluzel, Khamkeuth Fankham, Charles Goruchon, Danny Lahcene, Elsa Nagel, Louise Nay Le Moigne

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Ecrit le 20.09.23