Le design au service de la santé mentale
Le design au service de la santé mentale
Les étudiants en cycle master Design et Stratégie de l’Innovation ont eu l’opportunité de collaborer avec la startup Med’n Care sur un projet ambitieux pour accompagner le développement d’un “Consultobus”.
Med'N Care, acteur de l'économie sociale et solidaire apporte des solutions de télémédecine adaptées aux déserts médicaux. Ce dispositif permet d’offrir un accompagnement psychologique à des patients isolés, à bord d’un véhicule aménagé.
3 axes de travail on été explorés dans ce projet en partenariat :
- Implémenter le dispositif dans les territoires de façon non-stigmatisante
- Améliorer les conditions de travail des professionnels de soins à bord du véhicule
- Communiquer avec le patient, à nouveau de façon non stigmatisante
Découvrez les témoignages d'Olivier Lorieux, président de MED’N CARE, Audrey Arzur-Monet, Responsable 1er recours chez VYV 3 Pays de la Loire, et de Jeanne Guéranger, Solenn Golvin et Clara Garnier, trois étudiantes du cycle master à propos de ce projet.
« En tant qu'opérateur de solutions mobiles dans le domaine de la santé et de l'accès aux soins, Med'nCare développe pour l'un de ses clients un projet de mobilité dans le domaine de la santé mentale, sous la forme d'un "consultobus" qui se déploie dans des villages pour apporter un accompagnement psychologique auprès de patients. » explique Olivier Lorieux, président de MED’N CARE.
Pour implanter le dispositif dans les territoires de façon non-stigmatisante, un groupe d'étudiants a travaillé sur un projet dédié aux collectivités territoriales. Solenn Golvin, l'une des étudiantes, explique cette solution imaginée par le groupe d'étudiants :
« Notre réponse vis-à-vis des collectivités territoriales a un double enjeu. D'abord, une exposition dans les lieux d’implantation tels que les écoles, les entreprises ou les mairies, pour sensibiliser et faire connaître le service. D’autre part, un système d’arrêt de bus qui permet au service de se faire connaître dans le quotidien des futurs usagers et de s'intégrer au mieux sur le territoire. »
Un 2ème projet imaginé par un autre groupe d'étudiants représenté par Clara Garnier vise à améliorer les conditions de travail des professionnels de soins à bord du véhicule.
« Nous avons vraiment pensé en globalité au bien-être des personnes qui s'occupent du bien-être des autres. Nous a d'abord pensé un outil numérique pour leur permettre d'échanger entre eux, parce qu'ils sont toute la journée confinés dans un espace restreint, sans autres collègues avec qui discuter. Nous avons aussi pensé à leur proposer des exercices de relaxation sur leur temps de pause. Ensuite, nous avons réfléchi à la sécurité à l'intérieur du bus. Nous avons vraiment pris le soin de faire en sorte que tous les murs ne deviennent pas des dangers et que tous les objets ne deviennent pas des projectiles. »
Enfin, le 3ème projet visait à communiquer avec le patient de façon non stigmatisante. Jeanne Guéranger le présente plus en détails :
« Nous avons imaginé l'application « Hygie » pour permettre aux patients de prendre rendez-vous. Hygie se présente aussi sous forme de totem implanté sur le mobilier urbain. La signalétique permet de préciser en physique le lieu du rendez-vous et leur permet de patient à côté du consultobus sans que cela soit trop stigmatisant pour eux. »
« Nous avons passé deux jours avec les étudiants et beaucoup d’intervenants, des élus, des professionnels de la santé mentale, etc. Les étudiants ont vraiment su garder une certaine cohérence d’un projet à l’autre et toutes les solutions présentées vont pouvoir être exploitées. » explique Olivier Lorieux, président de MED’N CARE.
Actualités




nos DN MADE à Nantes
et à Laval
